Association Évidence

Composants des vaccins

La fabrication des vaccins fait appel à des techniques de pointe et on ne peut qu’être admiratif devant tant de science et de savoir- faire. La fabrication des vaccins recourt à des produits chimiques parfaitement aseptisés et de formule connue. Mais elle est basée sur du matériel vivant : virus, bactéries, levures, tissus animaux et tissus humains. Ce matériel n’est pas nécessairement aseptique et ses éléments constitutifs ne sont pas tous connus. De plus, les vaccins sont destinés à être donnés, le plus souvent par injection, à des organismes humains, organismes vivants fort complexes et tous différents. La connaissance du vivant a beaucoup progressé, mais nous sommes encore loin, très loin, extrêmement loin, d’avoir saisi tous les mécanismes qui interviennent dans une réaction immunitaire. Nous ne pouvons prévoir comment le système immunitaire de chacun réagira aux constituants d’un vaccin. Le système immunitaire ne se réduit pas à une formule mathématique. Ses réactions échappent bien souvent à notre compréhension et à notre contrôle. Les vaccins et la pratique vaccinale nous interpellent, autant sur le plan médical que sur le plan éthique. La vaccinologie, comme toute la médecine, n’est pas une science exacte.

Adjuvant de l’immunité : c’est Gaston Ramon, vétérinaire et biologiste, qui, en 1925, « instaure le principe des substances adjuvantes et stimulantes de l’immunité, technique qui permet d’obtenir des sérums plus riches en antitoxines en joignant au vaccin une substance irritante pour les tissus. » (source Institut Pasteur)

Pour la liste des composants classés par vaccin, consulter Maladies infectieuses et vaccins du Dr Jean Pilette (version actualisée de Constituants  des vaccins)

Thiocyanate de potassium  (Sulfocyanure de potassium)Le thiocyanate de potassium se décompose lentement à la lumière. Chauffé à 500°C, il émet des composés toxiques de cyanures, d’oxydes de soufre et d’oxydes d’azote. Le thiocyanate de potassium est utilisé pour la préparation de certains médicaments. En biologie et dans la préparation de certains vaccins il empêche la prolifération des germes dans les cultures cellulaires. Il est nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. Il peut provoquer une hypothyroïdie. Il passe la barrière placentaire et est donc susceptible de causer des lésions au foetus, comme cela se voit chez des femelles de rat enceintes. Il est nocif pour les organismes aquatiques et peut entrainer des effets néfastes à long terme sur l’environnement aquatique.

 

 

 

Liste des excipients et adjuvants ou résidus de fabrication présents dans les vaccins commercialisés en France

 

Excipients

 Vaccins

Acide chlorhydrique (E 507)

  • Spirolept (leptospirose)

Adjuvant MF59C.1

L’adjuvant MF59C.1 est un mélange de polysorbate 80, squalène, trioléate de sorbitan, citrate de sodium, acide citrique et eau.

  • Gripguard (grippe)

Albumine humaine

L’albumine humaine est une protéine du sang humain. La fraction protéique du plasma, partie du sang qui ne contient pas les globules, contient environ 50% d’albumine. Actuellement les préparations d’albumine humaine faites à partir de sang humain sont concurrencées par l’albumine humaine produite par génie génétique c’est-à-dire par des cellules génétiquement modifiées, des OGM. C’est ce qu’on appelle une albumine humaine recombinée. Celle-ci est produite sur des cultures de levures Pichia pastoris. Elle serait plus pure et donnerait moins d’effets secondaires que les anciennes préparations d’albumine. Dans le sang, l’albumine transporte de nombreuses substances, minéraux, hormones, acides gras…. Par son pouvoir osmotique elle retient l’eau dans le compartiment sanguin. Chaque molécule d’albumine est constituée de 550 acides aminés, constituant ainsi une réserve importante d’acides aminés. Chez les personnes souffrant de dénutrition, ou chez les personnes ayant subi des pertes importantes de liquide comme chez les grands brûlés, on administre des solutions d’albumine. L’albumine fait partie de certains milieux nutritifs nécessaires à la fabrication des vaccins. Des réactions allergiques peuvent se voir lors de perfusions de solution d’albumine. Une sensibilité à l’albumine peut se développer chez des personnes qui doivent recevoir régulièrement des produits en contenant, que ces produits soient du sang ou des solutions nutritives.

  • R.O.R.-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Vaccin Rabique Pasteur (rage)
  • Varilrix (varicelle)

Algeldrate

  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)

Aluminium (hydroxyde)

Les sels d’aluminium sont sur la sellette depuis de nombreuses années, et considérés comme responsables de diverses maladies et handicaps.

  • Avaxim (hépatite A)
  • Bexsero (méningite à méningocoque du groupe B)
  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Cervarix (papillomavirus)
  • Diftavax (diphtérie, tétanos)
  • Encepur (encéphalite à tiques)
  • Engerix B (hépatite B)
  • Havrix (hépatite A)
  • Infanrix tetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrix quinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB = haemophilus influenza B, bactérie responsable de certaines méningites )
  • Infanrix hexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Ixiaro (encéphalite japonaise)
  • MenBvac (méningite à méningocoque du groupe B)
  • Meninvact (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Menjugate / Menjugatekit (méningite à méningocoque du groupe C)
  • NeisVac (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, HiB)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Twinrix (hépatite A, hépatite B)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)
  • Vaccin Genhevac B Pasteur (hépatite B)
  • Vaccin Tétanique Pasteur (tétanos)

Aluminium (phosphate)

Les sels d’aluminium sont sur la sellette depuis de nombreuses années, et considérés comme responsables de diverses maladies et handicaps.

  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixhexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Meningitec (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Pediacel (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Prevenar (pneumonie à pneumocoque)
  • Repevax (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Vaccin Diphtérique et Tétanique adsorbé (diphtérie, tétanos): non commercialisé en pharmacie
  • Twinrix (hépatite A, hépatite B)

Aluminium (sulfate d’hydroxyphosphate amorphe)

Les sels d’aluminium sont sur la sellette depuis de nombreuses années, et considérés comme responsables de diverses maladies et handicaps.

  • Gardasil (papillomavirus)
  • Hbvaxpro (hépatite B)

Anatoxine/ protéine tétanique (comme adjuvant)

  • NeisVac (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Nimenrix (méningite à méningocoque du groupe A, C, W-135 et Y conjugué)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Tetagrip (grippe)

Anatoxine diphtérique

  • Menveo (méningite à méningocoque du groupe A, C, W-135 et Y conjugué)

Aspartame (E951)

L’aspartame est un édulcorant et exhausteur de goût obtenu par voie synthétique. Il a un pouvoir sucrant 200 fois plus important que le sucre ordinaire. C’est l’additif alimentaire E951. Un des effets des édulcorants comme des exhausteurs de goût est de stimuler l’appétit et ainsi de favoriser l’obésité. L’aspartame aide à l’engraissement des animaux d’élevages, en particulier à celui des porcs et des bovidés. La Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis approuva pour la première fois l’aspartame en 1974, mais l’interdit deux ans plus tard, suite à des études montrant sa nocivité. Un remaniement ultérieur du personnel de la FDA, sous la présidence de Reagan, permit à l’aspartame de faire sa réapparition sur le marché des édulcorants. La FDA l’autorisa dans la nourriture solide en 1981, puis dans les boissons en 1983. Il n’en reste pas moins que l’aspartame peut provoquer de nombreux effets secondaires. La FDA en reconnaît maintenant 92, allant de simples maux de tête au cancer du cerveau. Le Dr H.J. Roberts, auteur d’un ouvrage de plus de 1000 pages sur l’aspartame, décrit cet édulcorant de synthèse comme un véritable poison. Il précise que l’aspartame est constitué de 50% de phénylalanine, de 40% d’acide aspartique et de 10% d’esther de méthyle. Celui-ci, une fois avalé, se transforme en méthanol, poison très toxique, qui, à son tour, se dégrade en formaldéhyde dont nous parlerons plus loin. L’aspartame est formellement contre-indiqué aux personnes qui souffrent de phénylcétonurie, un trouble de l’absorption de la phénylalanine, acide aminé qu’elles ne peuvent métaboliser. L’aspartame est un cancérigène multipotentiel. Il est capable de provoquer de nombreux types de cancers. Malgré sa dangerosité, l’aspartame est actuellement encore très utilisé comme succédané de sucre, notamment dans beaucoup de produits alimentaires et de nombreuses boissons « light ». On le retrouve comme édulcorant dans certains médicaments et dans certains vaccins oraux.

 

Baryum (sulfate)

  • Agrippal (grippe)

Benzethonium

Le chlorure de benzethonium est un antiseptique. Ses propriétés antibactériennes relèvent de plusieurs mécanismes : dénaturation plus ou moins sélective de protéines ou d’enzymes, destruction de la membrane cellulaire, blocage de la production des protéines cellulaires. Il entre dans la composition de détergents, d’antiseptiques cutanés ou cutanéo-muqueux et de spermicides. Le chlorure de benzéthonium peut provoquer des réactions allergiques. C’est un agent toxique pour les cellules des mammifères. Il est utilisé dans des traitements anti- cancéreux. Dans les vaccins il sert d’agent conservateur.

 

Benzonase®

La Benzonase® est une endonucléase, enzyme qui coupe un acide nucléique (ADN ou ARN) en brins plus courts, et qui peut se trouver dans les vaccins recombinants (modifiés génétiquement) comme résidu de fabrication. On peut trouver des traces infinitésimales d’autres enzymes (ligase, ADN polymérase,  transférase terminale, etc.). L’endonucléase benzonase R est un enzyme qui attaque et dégrade toutes les formes d’ADN et d’ARN. Elle est parfois utilisée pour purifier le vaccin des débris des cultures cellulaires ayant servi à sa fabrication. C’est un produit très stable qui maintient son activité durant des mois et il n’est pas facile de s’en débarrasser. Le mettre en contact 30 minutes avec une solution de soude caustique chauffée à 70°C permet de l’inactiver complètement. Mais cette méthode ne peut être employée dans la préparation d’un vaccin car elle en constituants.

  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Imvanex (variole)

Bêta-propiolactone

La bêta-propiolactone est un liquide incolore à odeur piquante de formule C3H4O2. Elle est inflammable, irritante et corrosive pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et les voies digestives. Elle a chez l’animal des effets mutagènes, génotoxiques et cancérigènes certains, c’est-à-dire qu’elle provoque des mutations dans les gènes, qu’elle en altère la structure et qu’elle induit des cancers. Elle est considérée comme ayant un effet cancérigène probable chez l’homme. C’est un produit classé dans la catégorie des produits toxiques soumis à réglementation. La bêta-propiolactone fut jadis utilisée pour stériliser certaines denrées alimentaires. En biologie expérimentale la bêta-propiolactone sert à provoquer des mutations dans des cultures de levure, ce qui permet d’étudier l’action de médicaments anti- cancéreux. La bêta-propiolactone sert également à provoquer chez l’animal des cancers expérimentaux, ceux-ci permettent de tester et d’étudier les propriétés de médicaments anti-cancéreux. Dans la fabrication de certains vaccins, bêta-propiolactone est utilisée pour inactiver des virus.

  • Fluvirine (grippe)

Borax (Borate de sodium hydrate) E285

L’acide borique, l’additif alimentaire E284, tout comme le borax (borate de sodium hydraté), l’additif alimentaire E285, sont des agents conservateurs. L’acide borique est utilisé pour la conservation des oeufs d’esturgeon (caviar) et dans certains bains de bouche. Acide borique et borax peuvent être irritants pour la peau, les yeux, les muqueuses digestives et les muqueuses respiratoires. Acide borique et borax sont génotoxiques, c’est-à-dire qu’ils peuvent causer des dégâts aux chromosomes humains, et donner naissance à des anomalies génétiques. Dans les vaccins le borax est utilisé comme agent conservateur.

 

Chlorure de sodium

Le chlorure de sodium a pour formule chimique NaCl. Il est très abondant dans la nature et constitue la partie la plus importante du sel, substance cristalline blanche ou grisâtre. Le sel lui-même est extrait soit de mines de sel, c’est le sel gemme, soit de l’eau de mer, c’est le sel marin. L’eau de mer contient 30 à 40 grammes de sel par litre. En s’évaporant elle laisse place à des cristaux de sel. Le sel marin cristallisé contient de 96 à 98 % de chlorure de sodium. Le sel est le principal condiment alimentaire. Les animaux l’apprécient aussi. Les ions sodium Na+ stimulent les papilles gustatives tandis que les ions chlore Cl- donnent le goût salé. Le sel de table peut être non raffiné ou raffiné. Notre sang contient naturellement du chlorure de sodium. Celui-ci est en partie responsable de la pression osmotique du sang. A partir d’une certaine concentration le sel stoppe le développement des bactéries. Le sel est utilisé dans l’industrie notamment pour produire du chlore, de l’hydrogène et de la soude caustique. Le sérum physiologique est une solution d’eau et de chlorure de sodium à 0,9%. Il a la même pression osmotique que le plasma sanguin, autrement dit, il est isotonique au plasma sanguin. Il a de nombreux usages médicaux, comme par exemple, le nettoyage des plaies et le rinçage des cavités nasales des nourrissons. Le chlorure de sodium sert aussi à rendre isotonique au plasma sanguin des préparations à injecter, comme par exemple, des vaccins.

 

Citrate de fer ammoniacal

  • Vaccin BCG SSI (tuberculose)

Citrate de sodium 

  • Rotateq (gastro-entérite à rotavirus) : Vaccin oral

CTAB (Cétrimide, Bromure de cétrimonium, Bromure de céthyl-triméthyl ammonium)

Il s’agit d’un produit détergent. Il est utilisé comme antiseptique, pour ses propriétés antimicrobiennes. Il peut être irritant et allergisant. Dans les vaccins il sert d’agent conservateur.

  • Agrippal (grippe)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009): non commercialisé actuellement
  • Gripguard (grippe)
  • Influvac (grippe)

Désoxycholate de sodium (sel monosodique de l’acide désoxycholique)

Le désoxycholate de sodium est un dérivé de sels biliaires. C’est un solide poudreux qui, chauffé, libère du monoxyde et du dioxyde de carbone. Le monoxyde de carbone est à l’origine de graves intoxications. Il se fixe en effet sur l’hémoglobine des globules rouges, empêchant celle-ci de porter aux cellules l’oxygène dont elles ont besoin pour vivre. Le désoxycholate de sodium fait partie de milieux nutritifs utilisés en laboratoire de biologie pour mettre en évidence des agents pathogènes provenant d’échantillons de flore digestive. Il sert également comme dissolvant de membranes dans l’élaboration des vaccins. Le désoxycholate de sodium endommage l’ADN cellulaire, provoque des mutations. Il a des propriétés mutagènes et génotoxiques. C’est un des facteurs favorisant les lésions oesophagiennes et le cancer de l’oesophage. Il serait également un facteur de risque du cancercolo-rectal.

  • Fluarix (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009)

Dextran 

Le dextran est une molécule formée par un assemblage de nombreuses molécules de dextrose (glucose). Son poids moléculaire est très élevé. Les solutions de dextran sont utilisées comme substitut de sang dans les hémorragies et les pertes liquidiennes. Elles sont administrées sous forme de perfusions intraveineuses. Le dextran peut être source d’accidents graves. Il peut en effet provoquer des chocs anaphylactiques parfois mortels. Certains vaccins contiennent du dextran.

  • Rotarix (gastro-entérite à rotavirus) : Vaccin oral

EDTA sodique (Edetate disodique, Ethylène-diamine- tétracétate disodique dihydraté)

L’EDTA sodique est une substance chimique capable de se lier à des métaux. C’est un chélateur des métaux. Il est utilisé pour agripper les métaux lourds en cas d’intoxication par l’un d’entre eux et permettre ainsi son élimination. Il s’administre par voie orale ou par voie intraveineuse. Son emploi est délicat car il agrippe non seulement des métaux comme le plomb, le mercure ou l’aluminium, mais aussi le calcium, risquant de provoquer une hypocalcémie. Les effets secondaires le plus souvent rencontrés lors de son emploi sont des nausées, des vomissements, des diarrhées, des crampes abdominales, des douleurs musculaires, des maux de tête, des malaises, un arrêt cardiaque. Des décès sont déjà survenus lors de l’emploi de cette substance. Certains vaccins contiennent de l’EDTA.

 

Ethanol (Alcool éthylique, Alcool)

L’éthanol ou alcool éthylique est l’alcool qui entre dans la composition de nombreuses boissons. L’alcool éthylique des boissons est obtenu par la fermentation de fruits ou de céréales, , comme dans le vin, la bière et le cidre, ou par distillation de vin, de cidre, de fruits, de grains, de pommes de terre et de certains autres végétaux. L’éthanol est utilisé comme antiseptique. La meilleure antiseptie est procurée par une solution d’éthanol à 70% (70 ml d’éthanol dilué dans 100 ml d’eau), communément appelée solution antiseptique d’alcool. L’alcool est utilisé dans certains vaccins pour ses propriétés dissolvantes et antiseptiques. De petites quantités d’alcool peuvent donc se retrouver dans certains vaccins.

 

Ether éthylique 

  • Agrippal (grippe)
  • Avaxim (hépatite A)
  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Fluarix (grippe)
  • Fluvirine (grippe)
  • Gripguard (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixquinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Influvac (grippe)
  • Intanza (grippe, voie intradermique)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Previgrip (grippe)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Tetagrip (grippe)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)
  • Vaccin Genhevac B Pasteur (hépatite B)
  • Vaxigrip (grippe)

Formaldéhyde (formol)

Le formaldéhyde est un composé organique, de formule chimique CH2O, gaz inflammable à la température ordinaire. Très soluble dans l’eau, il forme avec elle une solution, le formol. La combustion incomplète de substances contenant du carbone donne naissance à du formaldéhyde. Il est présent, par exemple, dans la fumée de tabac, dans les gaz d’échappement des véhicules automobiles, dans la fumée des feux de forêts. Le formaldéhyde peut aussi se retrouver dans des poudres telles que le lactose, le mannitol, le stéarate de magnésium et l’acide silicique anhydre qui sont des substances utilisées en tant qu’excipients de médicaments. De petites quantités de formaldéhyde sont également produites par le métabolisme de la plupart des organismes vivants. Le formaldéhyde est utilisé dans les colles employées dans l’industrie du bois (meubles, contreplaqués, panneaux agglomérés). Il sert à la fabrication de nombreux produits : plastiques, résines, peintures, vernis, explosifs, mousses de polyuréthane, fibres textiles,… Le formaldéhyde tue la plupart des bactéries. Ses propriétés bactéricides sont mises à profit dans des produits désinfectants, des produits cosmétiques, des liquides d’embaumement ainsi que dans des solutions de conservation de tissus biologiques. Dans l’industrie des vaccins le formaldéhyde sert à rendre moins toxiques des toxines bactériennes, à tuer des cultures microbiennes, à inactiver des virus et à conserver le produit final. Le formaldéhyde est irritant pour la peau et les muqueuses. Il favorise l’asthme bronchique. Il provoque des leucémies et des cancers des voies respiratoires. Le formaldéhyde a été classé en 2004 comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC – IARC).

  • Agrippal (grippe)
  • Avaxim (hépatite A)
  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Fluarix (grippe)
  • Fluvirine (grippe)
  • Gripguard (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixquinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Influvac (grippe)
  • Intanza (grippe, voie intradermique)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Previgrip (grippe)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Tetagrip (grippe)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)
  • Vaccin Genhevac B Pasteur (hépatite B)
  • Vaxigrip (grippe)

Gélatine / gélatine hydrolysée

La gélatine est un produit protéiné obtenu par ébullition prolongée de produits animaux riches en collagène. A l’échelle industrielle, la gélatine est fabriquée à partir de sous-produits de l’industrie du cuir et de la viande, comme des peaux de porc, des os de porcs et de bovins et des dépouilles de bovins. Les phoques et les requins sont aussi d’excellentes sources de collagène. La production mondiale de gélatine est de l’ordre de 250 000 tonnes par an. La gélatine est une substance translucide, solide à la température ambiante et qui devient liquide lorsqu’on la chauffe. C’est l’additif alimentaire E441 qui sert de stabilisant et d’épaississant. La gélatine est souvent utilisée pour la fabrication de l’enveloppe des gélules de médicaments. Bien qu’elle soit constituée à 98% de protéines, la gélatine est de valeur nutritive médiocre car ses protéines sont déficitaires en plusieurs acides aminés essentiels. La qualité de la gélatine dépend de la qualité des produits de base avec laquelle on la fabrique et des procédés de fabrication employés pour l’obtenir. Ceux-ci peuvent être la cause de la persistance de certains résidus dans le produit final. La gélatine est utilisée dans les vaccins notamment comme stabilisant, elle empêche les variations de température d’altérer le vaccin. Des allergies peuvent se rencontrer aussi bien avec des aliments contenant de la gélatine qu’avec des perfusions nutritives à base de gélatine modifiée ou qu’avec des vaccins contenant de la gélatine.

  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Varivax (varicelle)
  • Zostavax (zona)

Gentamicine

Antibiotique : il est à noter que des antibiotiques ne sont pas toujours indiqués dans la liste des excipients ; néanmoins l’hypersensibilité (allergie) à certains d’entre eux fait partie des contre-indications absolues à la vaccination (par exemple le Revaxis est strictement contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à la néomycine, à la polymyxine B et à la streptomycine, ce qui laisse supposer que des antibiotiques sont présents parmi les résidus de fabrication). La présence d’agents microbiens est très fréquente dans les laboratoires. Malgré toutes les précautions prises, les cultures cellulaires s’infecteraient si l’on n’y ajoutait pas des agents anti-infectieux parmi lesquels les antibiotiques ont une place de choix. Ces antibiotiques servent donc à prévenir l’infection des cultures cellulaires durant le temps de préparation des vaccins mais peuvent aussi servir à la conservation du produit fini. Ils peuvent donc se retrouver en plus ou moins grande quantité dans les vaccins. Ces antibiotiques peuvent provoquer, chez celui qui reçoit un vaccin, des réactions allergiques locales bénignes, comme une rougeur ou un œdème à l’endroit d’injection, mais aussi des réactions allergiques générales comme de l’urticaire généralisé ou un choc anaphylactique. Les antibiotiques rencontrés dans les vaccins étudiés sont la néomycine, la kanamycine, la polymyxine B, la gentamicine, la chlortétracycline, l’amphotéricine B. La néomycine se retrouve dans de nombreuses préparations médicales et dans de nombreux vaccins. Beaucoup de personnes sont allergiques à cet antibiotique.

  • Fluarix (grippe)
  • Imvanex (variole)
  • Influvac (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)

Glutamate de sodium / acide glutamique (E621)

Le glutamate de sodium est un exhausteur de goût. C’est l’additif alimentaire E621. Il est capable de provoquer des crises de boulimie. C’est un produit considéré comme une excitotoxine, un destructeur du système nerveux central. Le Dr Russell Blaylock, dans son livre « Excitotoxins : The taste that kills » , met en garde contre ce poison. Par son action sur les récepteurs glutamate du cerveau, il peut provoquer un développement anormal du cerveau et jouer un rôle non négligeable dans l’apparition de l’autisme et des comportements autistiques. On retrouve du glutamate de sodium dans certains vaccins. Il peut faire partie de certains milieux nutritifs destinés aux cultures cellulaires ou servir de stabilisant .

  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Vaccin BCG SSI (tuberculose)
  • Varivax (varicelle)
  • Zostavax (zona)

Glutaraldéhyde 

Le glutaraldéhyde est un liquide incolore très odorant, à l’aspect huileux, soluble dans l’eau, l’alcool et le benzène. Le glutaraldéhyde est très rarement vendu ou utilisé sous forme pure. Généralement on le trouve en solution aqueuse dont la concentration varie entre 1 et 50%. Ces solutions commerciales contiennent habituellement un stabilisant en faible concentration, comme du méthanol. Le glutaraldéhyde a diverses applications industrielles, comme le tannage du cuir et la fabrication d’adhésifs et de matériel électrique. Le glutaraldéhyde est un agent de conservation. Il est inclus dans des produits cosmétiques et dans des produits destinés à l’embaumement. Dans le secteur médical et dentaire il est utilisé comme agent désinfectant. Il est aussi utilisé comme fixateur de matériel biologique. On le retrouve dans des solutions aqueuses à 2%, 10% et 25% destinées à traiter les verrues, les infections dues à des champignons et la transpiration excessive. Dans l’industrie des vaccins, il a des applications comparables à celles du formaldéhyde. Le glutaraldéhyde est irritant et corrosif pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives. Il peut provoquer des maux de tête et des troubles de la perception. C’est un sensibilisant cutané pouvant donner lieu à un eczéma de contact.

  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)

Glycérol / glycérine 

  • Vaccin BCG SSI (tuberculose)

Hydroxyde de sodium 

  • Rotateq (gastro-entérite à rotavirus) : Vaccin oral
  • Spirolept (leptospirose)
  • Zostavax (zona)

Kanamycine

Antibiotiques : il est à noter que des antibiotiques ne sont pas toujours indiqués dans la liste des excipients ; néanmoins l’hypersensibilité (allergie) à certains d’entre eux fait partie des contre-indications absolues à la vaccination (par exemple le Revaxis est strictement contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à la néomycine, à la polymyxine B et à la streptomycine, ce qui laisse supposer que des antibiotiques sont présents parmi les résidus de fabrication).La présence d’agents microbiens est très fréquente dans les laboratoires. Malgré toutes les précautions prises, les cultures cellulaires s’infecteraient si l’on n’y ajoutait pas des agents anti-infectieux parmi lesquels les antibiotiques ont une place de choix. Ces antibiotiques servent donc à prévenir l’infection des cultures cellulaires durant le temps de préparation des vaccins mais peuvent aussi servir à la conservation du produit fini. Ils peuvent donc se retrouver en plus ou moins grande quantité dans les vaccins. Ces antibiotiques peuvent provoquer, chez celui qui reçoit un vaccin, des réactions allergiques locales bénignes, comme une rougeur ou un œdème à l’endroit d’injection, mais aussi des réactions allergiques générales comme de l’urticaire généralisé ou un choc anaphylactique. Les antibiotiques rencontrés dans les vaccins étudiés sont la néomycine, la kanamycine, la polymyxine B, la gentamicine, la chlortétracycline, l’amphotéricine B. La néomycine se retrouve dans de nombreuses préparations médicales et dans de nombreux vaccins. Beaucoup de personnes sont allergiques à cet antibiotique.

  • Agrippal (grippe)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Gripguard (grippe)

Lactose

Le lactose est formé d’une molécule de galactose et d’une molécule de glucose. C’est le sucre du lait. Des intolérances au galactose (galactosémie congénitale) ou au lactose peuvent se rencontrer dans la population.

  • Priorix (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Stamaril (fièvre jaune)
  • Vaccin Meningococcique A + C (méningite à méningocoque A et C)
  • Varilrix (varicelle)

Latex (caoutchouc naturel)

Le latex est extrait de la sève de l’arbre tropical Hevea brasiliensis. On a pu identifier diverses protéines allergéniques dans la sève de cet arbre. Le latex sert à la fabrication de nombreux produits en caoutchouc naturel : gants de ménage, gants chirurgicaux, matelas, alèses, rubans adhésifs… A l’origine un vaccin ne contient pas de latex mais certains conditionnements font que le produit entre en contact avec une partie caoutchoutée du contenant, comme un piston de seringue ou un bouchon de flacon. Des particules de latex peuvent alors se solubiliser dans le vaccin et être à l’origine de graves réactions allergiques.

  • InfanrixHexa (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, Haemophilus influenza b, hépatite B)
  • Meningitec (méningite à méningocoque du groupe C)

L’histidine (acide aminé)

Les acides aminés sont des corps chimiques formés de carbone, d’oxygène, d’hydrogène et d’azote. Les acides aminés sont le matériau de base des protéines. Vingt acides aminés suffisent à former toutes les protéines humaines. Huit de ces acides aminés ne peuvent être synthétisés par l’être humain. Ces acides aminés sont dits essentiels. Ce sont l’Isoleucine, la Leucine, la Lysine, la Méthionine, la Phénylalanine, la Thréonine, le Tryptophane et la Valine. Douze autres acides aminés sont dits non essentiels. Ce sont l’Alanine, l’Asparagine, l’Acide aspartique, la Cystéine, la Glutamine, l’Acide glutamique, la Glycine, l’Histidine, la Proline, la Sérine, la Tyrosine. Les acides aminés font partie des milieux nutritifs indispensables au développement des cultures cellulaires utilisées dans la fabrication des vaccins. C’est ainsi que l’on retrouve des acides aminés dans le milieu 199 de Hanks, le milieu E-MEM et le milieu D-MEM.

  • Gardasil (papillomavirus)
  • Bexsero (méningite à méningocoque du groupe B)

Milieu 199 Hanks

Le milieu 199 Hanks (sans rouge de phénol) est un mélange complexe d’acides aminés (dont phénylalanine), des sels minéraux, des vitamines, du glucose et autres composants, dilués dans l’eau pour préparations injectables et avec un pH ajusté avec de l’acide chlorhydrique ou de l’hydroxyde de sodium.

  • Avaxim (hépatite A)
  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixhexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)

Milieu Eagle modifié de Dulbecco (DMEM)

Le milieu Eagle modifié de Dulbecco (DMEM) est un milieu de culture cellulaire qui contient des acides aminés, des sels minéraux (chlorure de potassium, sulfate de magnésium, chlorure de sodium et phosphate de dihydrogène de sodium), du glucose et des vitamines (acide folique, nicotinamide, riboflavine et vitamine B12).

  • Rotarix (gastro-entérite à rotavirus): Vaccin oral
  • Rotateq (gastro-entérite à rotavirus): Vaccin oral

Milieu de culture pour cellules MRC-5

Les cellules MRC-5 sont des fibroblastes diploïdes issus de poumons fœtaux d’origine humaine dont le milieu de culture contient des résidus de composants cellulaires (ADN, protéines, etc.), ou d’origine bovine (sérum de veau fœtal).

  • Avaxim (hépatite A)
  • Havrix (hépatite A)
  • Twinrix (hépatite A, hépatite B)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)
  • Varivax (varicelle)

Néomycine

Antibiotique : il est à noter que des antibiotiques ne sont pas toujours indiqués dans la liste des excipients ; néanmoins l’hypersensibilité (allergie) à certains d’entre eux fait partie des contre-indications absolues à la vaccination (par exemple le Revaxis est strictement contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à la néomycine, à la polymyxine B et à la streptomycine, ce qui laisse supposer que des antibiotiques sont présents parmi les résidus de fabrication). La présence d’agents microbiens est très fréquente dans les laboratoires. Malgré toutes les précautions prises, les cultures cellulaires s’infecteraient si l’on n’y ajoutait pas des agents anti-infectieux parmi lesquels les antibiotiques ont une place de choix. Ces antibiotiques servent donc à prévenir l’infection des cultures cellulaires durant le temps de préparation des vaccins mais peuvent aussi servir à la conservation du produit fini. Ils peuvent donc se retrouver en plus ou moins grande quantité dans les vaccins. Ces antibiotiques peuvent provoquer, chez celui qui reçoit un vaccin, des réactions allergiques locales bénignes, comme une rougeur ou un œdème à l’endroit d’injection, mais aussi des réactions allergiques générales comme de l’urticaire généralisé ou un choc anaphylactique. Les antibiotiques rencontrés dans les vaccins étudiés sont la néomycine, la kanamycine, la polymyxine B, la gentamicine, la chlortétracycline, l’amphotéricine B. La néomycine se retrouve dans de nombreuses préparations médicales et dans de nombreux vaccins. Beaucoup de personnes sont allergiques à cet antibiotique.

  • Agrippal (grippe)
  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Fluvirine (grippe)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) *NC*
  • Gripguard (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixquinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Infanrixhexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Intanza (grippe, voie intradermique)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Priorix (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Repevax (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite rappels)
  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Tetagrip (grippe)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Twinrix (hépatite A, hépatite B)
  • Vaccin Rabique Pasteur (rage)
  • Varilrix (varicelle)
  • Varivax (varicelle)
  • Vaxigrip (grippe)

Nonoxinol 9

Les oxynols sont des dérivés du phénol. Ceux rencontrés dans les vaccins sont l’octoxynol-9, l’octoxynol-10, et le nonoxynol-9. Les octoxynols et les nonoxynols sont des agents émulsifiants et conservateurs. On les rencontre dans de nombreux produits cosmétiques et spermicides. Dans des tests en laboratoire, à la dose de 0,24 mg/ml, l’octoxynol-9 immobilise, en 20 secondes, tous les spermatozoïdes. Le nonoxynol-9 est toxique pour le foie de la souris. En application vaginale chez le rat durant la première semaine de gestation, il provoque des lésions embryonnaires et la perte du foetus. L’octoxynol-9 et le nonoxynol- 9 peuvent parfois causer de l’irritation de la peau et des muqueuses. Dans les vaccins ces produits sont utilisés comme conservateurs.

  • Fluvirine (grippe)

Nonylphénols

Les nonylphénols sont largement utilisés pour produire des nonylphénol-éthoxylates. Ceux-ci entrent dans la composition de détergents, de peintures, de pesticides. Ces produits ne sont pas stables et se décomposent en nonylphénols et éthoxylates. Ces produits ont été réglementés par la directive européenne 2003/53/CE du 18 juin 2003, car ils sont toxiques et ont des effets féminisants (oestrogéniques) sur les poissons, les oiseaux et les mammifères. Dans le domaine de la biologie, ces substances sont utilisées pour leurs propriétés bactéricides et détergentes. Elles servent à la purification de certains vaccins.

 

Oeuf (ovalbumine ou protéines de l’œuf)

 

L’ovalbumine est la protéine principale du blanc d’oeuf. Lorsque dans la préparation d’un vaccin interviennent des oeufs fécondés ou non, certaines de leurs protéines, dont l’albumine, peuvent se retrouver à l’état de traces dans le produit final. Si une personne est allergique à l’ovalbumine, l’administration d’un vaccin en contenant, même à l’état de traces, peut déclencher chez elle des réactions secondaires bénignes, graves ou très graves.

  • Agrippal (grippe)
  • Fluarix (grippe)
  • Fluvirine (grippe)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Gripguard (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Influvac (grippe)
  • Intanza (grippe, voie intradermique)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Panenza (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Previgrip (grippe)
  • Priorix (rougeole, rubéole, oreillons)
  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Stamaril (fièvre jaune)
  • Tetagrip (grippe)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Vaxigrip (grippe)

Octoxinol 9

Les oxynols sont des dérivés du phénol. Ceux rencontrés dans les vaccins sont l’octoxynol-9, l’octoxynol-10, et le nonoxynol-9. Les octoxynols et les nonoxynols sont des agents émulsifiants et conservateurs. On les rencontre dans de nombreux produits cosmétiques et spermicides. Dans des tests en laboratoire, à la dose de 0,24 mg/ml, l’octoxynol-9 immobilise, en 20 secondes, tous les spermatozoïdes. Le nonoxynol-9 est toxique pour le foie de la souris. En application vaginale chez le rat durant la première semaine de gestation, il provoque des lésions embryonnaires et la perte du foetus. L’octoxynol-9 et le nonoxynol- 9 peuvent parfois causer de l’irritation de la peau et des muqueuses. Dans les vaccins ces produits sont utilisés comme conservateurs.

  • Fluarix (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Intanza (grippe, voie intradermique)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Tetagrip (grippe)
  • Vaxigrip (grippe)

Phénylalanine 

  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)

Phénol

Le phénol est la plus simple molécule de la famille des phénols, de formule brute C6H6O. Il fut découvert en 1650, c’est un des produits obtenus par la distillation du goudron de houille. Le phénol se retrouve également dans la fumée de tabac. Le phénol fut synthétisé pour la première fois en 1889 par la firme BASF. Le phénol intervient dans la synthèse de nombreux produits pharmaceutiques. Le phénol est utilisé dans l’industrie des colorants, des parfums, des matières plastiques. Il sert à la fabrication de résines phénoliques (bakélite) et de fibres synthétiques (perlon, nylon-6). Par action du chlore gazeux sur le phénol, on obtient des chlorophénols. Tétrachlorophénol et pentachlorophénol (PCP) ont été utilisés largement pour le traitement du bois. Ces produits ont donné lieu à de graves intoxications et leur emploi a été strictement réglementé. Le phénol est un antiseptique puissant, fortement corrosif. Les brûlures au phénol sont très douloureuses et longues à guérir. Le phénol se montre toxique pour les cellules de mammifères et pour les cellules humaines et peut en altérer les gènes. Dans les vaccins le phénol est utilisé comme antiseptique et bactéricide.

  • Pneumo 23 (pneumonie à pneumocoque)
  • Pneumovax 23 (pneumonie à pneumocoque)
  • Priorix (rougeole, rubéole, oreillons)
  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Typherix (typhoïde)
  • Typhim VI (typhoïde)

Phénoxyéthanol (éther de glycol)

Le 2-phénoxyéthanol est présent à l’état naturel dans le thé vert. Sa production industrielle se fait la plupart du temps par voie chimique. Le 2-phénoxyéthanol sert de solvant pour des peintures, des vernis, des laques, des colorants, des encres d’imprimerie. C’est un antiseptique entrant dans la composition de nombreux produits d’entretien ménagers et industriels. On le retrouve comme bactéricide et agent de conservation dans de nombreux produits cosmétiques et pharmaceutiques. Il est également utilisé en aquaculture comme anesthésique pour les poissons. Le 2-phénoxyéthanol est toxique pour les cellules nerveuses et peut être à l’origine de certains troubles du système nerveux. Il est également toxique pour le système reproducteur de la souris et pour sa descendance. Le 2-phénoxyéthanol est un allergène reconnu à très fort pouvoir allergisant. Il peut provoquer de sérieuses manifestations cutanées. Dans les vaccins, le 2-phénoxyéthanol est utilisé comme conservateur.

  • Avaxim (hépatite A)
  • DTPolio Sanofi Pasteur MSD (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Havrix (hépatite A)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixquinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Infanrixhexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Pediacel ((diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Repevax (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Tetravac-Acellulaire (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Twinrix (hépatite A, hépatite B)
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)

Polygéline

  • Rabipur (rage)

Polymyxine B

Antibiotique : il est à noter que des antibiotiques ne sont pas toujours indiqués dans la liste des excipients ; néanmoins l’hypersensibilité (allergie) à certains d’entre eux fait partie des contre-indications absolues à la vaccination (par exemple le Revaxis est strictement contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à la néomycine, à la polymyxine B et à la streptomycine, ce qui laisse supposer que des antibiotiques sont présents parmi les résidus de fabrication). La présence d’agents microbiens est très fréquente dans les laboratoires. Malgré toutes les précautions prises, les cultures cellulaires s’infecteraient si l’on n’y ajoutait pas des agents anti-infectieux parmi lesquels les antibiotiques ont une place de choix. Ces antibiotiques servent donc à prévenir l’infection des cultures cellulaires durant le temps de préparation des vaccins mais peuvent aussi servir à la conservation du produit fini. Ils peuvent donc se retrouver en plus ou moins grande quantité dans les vaccins. Ces antibiotiques peuvent provoquer, chez celui qui reçoit un vaccin, des réactions allergiques locales bénignes, comme une rougeur ou un œdème à l’endroit d’injection, mais aussi des réactions allergiques générales comme de l’urticaire généralisé ou un choc anaphylactique. Les antibiotiques rencontrés dans les vaccins étudiés sont la néomycine, la kanamycine, la polymyxine B, la gentamicine, la chlortétracycline, l’amphotéricine B. La néomycine se retrouve dans de nombreuses préparations médicales et dans de nombreux vaccins. Beaucoup de personnes sont allergiques à cet antibiotique.

  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Fluvirine (grippe)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Infanrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Infanrixquinta (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Infanrixhexa (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB, hépatite B)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Previgrip (grippe)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite rappels)
  • Vaccin Rabique Pasteur (rage)

Polysorbate 20

Le sorbitol comme les polysorbates sont contre-indiqués en cas d’intolérance au fructose. Les polysorbates sont des agents émulsifiants synthétiques, dérivés du sorbitol. Ils permettent à l’huile et à l’eau de se mélanger. Ils sont utilisés largement en cosmétologie, dans l’alimentation, dans des préparations pharmaceutiques et dans des vaccins où ils servent d’agents émulsifiants.

  • Le Polysorbate 20 (Tween 20 ou Monolaurate de polyoxyéthylène sorbitane) est l’additif alimentaire E432.
  • Le Polysorbate 80 (Tween 80 ou Monooléate de polyoxyéthylène sorbitane) est l’additif alimentaire E433.

Les polysorbates peuvent contenir des résidus dangereux. Sous l’action de l’oxygène de l’air ils forment des peroxydes, des hydroperoxydes, des composés carbonyl et du formaldéhyde. Les polysorbates peuvent causer de sérieuses réactions allergiques.

  • Havrix (hépatite A)

Polysorbate 80 (E433)

Le sorbitol comme les polysorbates sont contre-indiqués en cas d’intolérance au fructose. Les polysorbates sont des agents émulsifiants synthétiques, dérivés du sorbitol. Ils permettent à l’huile et à l’eau de se mélanger. Ils sont utilisés largement en cosmétologie, dans l’alimentation, dans des préparations pharmaceutiques et dans des vaccins où ils servent d’agents émulsifiants.

  • Le Polysorbate 20 (Tween 20 ou Monolaurate de polyoxyéthylène sorbitane) est l’additif alimentaire E432.
  • Le Polysorbate 80 (Tween 80 ou Monooléate de polyoxyéthylène sorbitane) est l’additif alimentaire E433.

Les polysorbates peuvent contenir des résidus dangereux. Sous l’action de l’oxygène de l’air ils forment des peroxydes, des hydroperoxydes, des composés carbonyl et du formaldéhyde. Les polysorbates peuvent causer de sérieuses réactions allergiques.

  • Agrippal (grippe)
  • Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche)
  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Fluarix (grippe)
  • Gardasil (papillomavirus)
  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Influvac (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Pediacel (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hiB)
  • Previgrip (grippe)
  • Repevax (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite)
  • Rotateq (gastro-entérite à rotavirus) : Vaccin oral
  • Tyavax (hépatite A, typhoïde)
  • Vaccin Genhevac B Pasteur (hépatite B)

Potassium (chlorure et/ou phosphate)

  • Agrippal (grippe saisonnière)
  • Fluarix (grippe saisonnière)
  • Immugrip (grippe saisonnière)
  • Influvac (grippe saisonnière)
  • Optaflu (grippe saisonnière)
  • Vaxigrip (grippe saisonnière)

Protamine (sulfate)

  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)

Protéines de poulet

  • Agrippal (grippe)
  • Fluarix (grippe)
  • Fluvirine (grippe)
  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Gripguard (grippe)
  • Immugrip (grippe)
  • Imvanex (variole)
  • Influvac (grippe)
  • Mutagrip (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Panenza (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Previgrip (grippe)
  • Tetagrip (grippe)
  • Ticovac (méningo-encéphalite à tiques)
  • Vaxigrip (grippe)

Protéine CRM-197 de Corynebacterium dyphteriae 

  • Meningitec (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Meninvact (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Menjugate / Menjugatekit (méningite à méningocoque du groupe C)
  • Prevenar 13 (pneumonie à pneumocoque)

Saccharine

La saccharine est un édulcorant de synthèse, dérivé du pétrole. La saccharine est le premier édulcorant synthétique que l’on a découvert. La saccharine est utilisée, notamment au Japon, pour la fabrication de certains pesticides. Mais son usage le plus important dérive de son pouvoir sucrant qui est 350 à 500 fois celui du saccharose, le sucre ordinaire. L’additif alimentaire E954 comprend la saccharine et ses sels, le saccharinate de sodium, le saccharinate de potassium et le saccharinate de calcium. Ces additifs peuvent se retrouver dans des aliments destinés à l’homme autant qu’à l’animal, mais aussi dans du tabac, dans des dentifrices, des bains de bouche et des produits pharmaceutiques. La saccharine et ses dérivés sont toxiques pour la cellule. Ils peuvent provoquer des allergies. Ils sont génotoxiques et cancérigènes chez l’animal. Chez l’homme ils peuvent provoquer des cancers de la vessie et des voies urinaires. On le retrouve comme édulcorant dans certains médicaments et dans certains vaccins oraux.

 

Saccharomyces cerevisiae : levure sur laquelle sont cultivés certains virus.  

  • Engerix B (hépatite B)

Saccharose

Encore appelé sucrose, le saccharose est le sucre ordinaire de consommation. Il est composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose. Il est extrait de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Des vaccins contenant ce type de sucre doivent être administrés avec la plus grande prudence chez les personnes diabétiques.

  • Bexsero(méningite à méningocoque du groupe B)
  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Encepur (encéphalite à tiques)
  • MenBvac (méningite à méningocoque du groupe B)
  • Menveo (méningite à méningocoque du groupe A, C, W-135 et Y conjugué)
  • Nimenrix (méningite à méningocoque des groupes A, C, W135 et Y conjugué)
  • Rotateq (gastro-entérite à rotavirus): Vaccin Oral
  • Zostavax (zona)

Sérum de veau

Le sérum de veau est le plus souvent extrait du sang de foetus de veau. Il contient toutes sortes d’éléments nécessaires au développement de cet animal. Il est notamment riche en facteurs de croissance. Du sérum de veau est régulièrement ajouté aux milieux nutritifs des cultures cellulaires destinées à l’élaboration des vaccins. Il permet une croissance optimale de ces cultures. Le sérum de veau peut être contaminé par des agents infectieux, notamment par des protéines prions, causes de la maladie de la vache folle. Le risque que ces agents infectieux contaminent les cultures cellulaires nécessaires à l’élaboration des vaccins et se transmettent à l’homme via ces vaccins est donc bien réel.

 

Sorbitol

Le sorbitol est un alcool de fruit présent en petites quantités dans certains fruits. C’est dans les baies de sorbier que son existence fut découverte. Son pouvoir sucrant est environ la moitié de celui du sucre ordinaire. Le sorbitol est produit actuellement par synthèse chimique. C’est l’additif alimentaire E420. A fortes doses il peut provoquer des diarrhées et des ballonnements. Il peut réduire l’assimilation de la vitamine B6 au niveau intestinal.

  • Priorix (rougeole, rubéole, oreillons)
  • ROR-Vax (rougeole, rubéole, oreillons)
  • Rotarix (gastro-entérite à rotavirus) : Vaccin Oral
  • Stamaril (fièvre jaune)
  • Varilrix (varicelle)

Squalène

Le squalène de formule brute C30H50, est un corps gras présent en grande quantité dans l’huile de foie de requin, en petites quantités dans l’huile d’olive (0,1 à 0,7 %) et dans d’autres huiles à base de céréales. Chez l’être humain le squalène est également présent. Nos cellules produisent du squalène. C’est un intermédiaire essentiel dans la formation du cholestérol et, par voie de conséquence, d’hormones, comme la cortisone et les hormones sexuelles. Le squalène alimentaire traverse difficilement la barrière intestinale et ne se retrouve qu’en fort petites quantités dans le sang. Il est légèrement antigénique, capable donc de provoquer l’apparition d’anticorps anti-squalène. Dans le sang humain peuvent être détectés de faibles quantités d’anticorps anti-squalène qui augmenteraient avec l’âge. Le squalène est utilisé comme adjuvant d’immunité dans certains vaccins. Lorqu’il est administré par injection le squalène peut avoir des effets toxiques. L’injection sous-cutanée de squalène à des rats (20 g/Kg , 4 jours consécutifs) provoque chez eux une encéphaloneuropathie c’est-à- dire la destruction de leur cerveau et de leurs nerfs. Une seule injection intradermique d’une petite quantité de squalène à des rats (200-300 μl) déclenche chez eux une inflammation des articulations, une polyarthrite de type auto- immunitaire. Une seule injection intrapéritonéale de squalène (0,5 ml) à des souris provoque chez elles la formation d’auto-anticorps de type lupus, une maladie auto-immune de l’être humain. Le squalène est suspecté d’être impliqué dans la genèse du syndrome de la guerre du Golfe chez les soldats qui avaient reçu des vaccins contenant cette substance. Des examens sanguins ont montré chez la plupart des vétérans atteints du syndrome de la guerre du Golfe une perturbation du système immunitaire ainsi que la présence d’auto- anticorps anti-squalène, d’auto-anticorps anti- muscles lisses, d’auto-anticorps anti-muscles striés et d’auto-anticorps anti-myéline, la myéline étant un constituant essentiel de la gaine protectrice des nerfs. En d’autres termes, ces vétérans souffrent d’une maladie auto-immune qui détruit leurs muscles et leurs nerfs. Le squalène, qui se montre capable de provoquer chez l’animal l’apparition d’auto- anticorps, pourrait donc avoir joué un rôle dans le déclenchement du syndrome de la guerre du Golfe chez certains de ces vétérans. Dans le syndrome de la guerre du Golfe, d’autres facteurs peuvent avoir joué un rôle. C’est notamment le cas, comme déjà signalé, de l’aluminium contenu dans les nombreux vaccins reçus par ces vétérans avant la guerre du Golfe. Ajouté aux vaccins, le squalène en augmente l’immunogénicité, c’est-à-dire que les vaccins contenant du squalène stimulent très fortement le système immunitaire et obligent l’organisme à produire beaucoup d’anticorps. Cela ne va pas sans inconvénients. Les vaccins contenant du squalène provoquent un plus grand nombre d’effets secondaires que les vaccins n’en contenant pas. Ces effets secondaires peuvent consister en réactions fébriles, en douleurs musculaires, en réactions inflammatoires sévères au point d’injection ainsi qu’en l’apparition de troubles auto-immunitaires.

  • Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Gripguard (grippe)
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement

Streptomycine

  • Imovax Polio (poliomyélite)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)
  • Revaxis (diphtérie, tétanos, poliomyélite rappels)
  • Vaccin Rabique Pasteur (rage)

Sulfate de baryum

  • Agrippal (grippe)

Thiocyanate de potassium (Sulfocyanure de potassium)

Le thiocyanate de potassium se décompose lentement à la lumière. Chauffé à 500°C, il émet des composés toxiques de cyanures, d’oxydes de soufre et d’oxydes d’azote. Le thiocyanate de potassium est utilisé pour la préparation de certains médicaments. En biologie et dans la préparation de certains vaccins il empêche la prolifération des germes dans les cultures cellulaires. Il est nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. Il peut provoquer une hypothyroidie. Il passe la barrière placentaire et est donc susceptible de causer des lésions au foetus, comme cela se voit chez des femelles de rat enceintes. Il est nocif pour les organismes aquatiques et peut entrainer des effets néfastes à long terme sur l’environnement aquatique.

 

Thiomersal ou thimérosal

Le thiomersal (autres dénominations : mercurothiolate sodique, thimerosal, timérosal…) est un dérivé du mercure, antiseptique et inhibiteur de certaines enzymes. Le mercure est un métal lourd, liquide à température ambiante et passant facilement à l’état gazeux. Le mercure est toxique pour les organismes vivants. Le mercure a été utilisé pendant de nombreuses années comme antiseptique dans le mercurochromeR ou merbromin, solution rougeâtre de formule chimique brute C20H8Br2HgNa2O6 qui contenait du brome et du mercure. En raison de sa toxicité certains pays ont suspendu la commercialisation de ce produit. Le mercure sert encore à préparer des amalgames dentaires pour l’obturation des caries. Dans l’industrie des vaccins, le mercure continue à être utilisé comme conservateur, soit sous la forme de thiomersal, soit sous celle de timerfonate. Le Thiomersal (thimerosal ou mercurothiolate), de formule chimique C9H9HgNaO2S, contient en poids 49,5% de mercure. Le Timerfonate (sulfo-merthiolate), de formule chimique C8H9HgNaO3S2, contient en poids 45,5% de mercure. Amalgames dentaires contenant du mercure et vaccins contenant du mercure sont deux importantes sources d’intoxication chronique au mercure. Le mercure altère non seulement le fonctionnement de la cellule mais il est aussi capable d’altérer ses gènes. Il est toxique et génotoxique. La toxicité du mercure se manifeste par divers symptômes dont les plus importants sont d’ordre neurologique. Ce métal peut passer la barrière sang-cerveau et endommager les cellules nerveuses du cerveau. Il joue un rôle certain dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Il a aussi un rôle non négligeable sur le système hormonal qu’il perturbe, provoquant, entre autre, une puberté précoce chez certains enfants ayant reçu des vaccins contenant du thiomersal. Aux USA, l’autisme et les troubles de comportement apparentés à l’autisme ont considérablement augmenté entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990. A cette époque les programmes de vaccination avaient été intensifiés et de nombreux vaccins contenaient du mercure. Un enfant qui suivait le programme vaccinal recommandé pouvait recevoir jusqu’à 200 μg de mercure au cours des 6 premiers mois de sa vie. En juillet 1999, l’Académie américaine des Pédiatres et le Service de Santé publique des USA avaient recommandé le retrait du thimerosal des vaccins. Suite à cette recommandation, le mercure fut progressivement retiré des vaccins, de telle sorte que fin 2002 plus aucun vaccin de routine destiné aux enfants américains ne contenait du mercure. Entre les années 2002 et 2005, l’incidence de l’autisme et des troubles apparentés, c’est-à-dire le nombre de cas nouveaux par an, a chuté de manière significative. Cependant, un cri d’alarme fut lancé en 2004 par ces mêmes instances officielles, l’Académie américaine des Pédiatres et le Service de Santé publique des USA, car 1 enfant sur 166 souffrait d’autisme et 1 enfant sur 6 présentait des troubles comportementaux ou des troubles de développement du système nerveux. Une étude de 2003 a comparé les effets secondaires dus au vaccin DTPa contenant du mercure et administré aux USA durant la période 1992-2000 aux effets secondaires dus au vaccin DTPa ne contenant pas de mercure et administré aux USA durant la période 1997- 2000. Le taux d’incidence de troubles comportementaux, autisme, retard mental et troubles du langage, était statistiquement plus élevé après vaccin DTPa contenant du mercure qu’après vaccin DTPa ne contenant pas de mercure. Il y avait 5 fois plus de risques qu’un enfant devienne autiste après vaccination avec le vaccin contenant du mercure qu’après vaccination avec le vaccin ne contenant pas de mercure. Ces constatations montrent que le mercure des vaccins a joué un rôle certain dans l’explosion des cas d’autisme aux USA. Dans nos pays, vu la toxicité du mercure, la législation en a interdit l’usage dans les thermomètres, mais elle l’autorise dans les lampes « économiques » et elle permet toujours que ce métal soit utilisé comme conservateur dans les vaccins. C’est ainsi que des vaccins destinés à la pandémie de grippe aviaire, et à la pandémie de grippe « mexicaine » contiennent du mercure.

  • Diftavax (diphtérie, tétanos) : non commercialisé actuellement
  • Pandemrix (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Panenza (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement
  • Spirolept (leptospirose)

Titriplex III (acide édétique sel disodique)

  • Rabipur (rage)

Transférase terminale ou TdT

La Benzonase® est une endonucléase, enzyme qui coupe un acide nucléique (ADN ou ARN) en brins plus courts, et qui peut se trouver dans les vaccins recombinants (modifiés génétiquement) comme résidu de fabrication. On peut trouver des traces infinitésimales d’autres enzymes (ligase, ADN polymérase,  transférase terminale, etc.). L’endonucléase benzonase R est un enzyme qui attaque et dégrade toutes les formes d’ADN et d’ARN. Elle est parfois utilisée pour purifier le vaccin des débris des cultures cellulaires ayant servi à sa fabrication. C’est un produit très stable qui maintient son activité durant des mois et il n’est pas facile de s’en débarrasser. Le mettre en contact 30 minutes avec une solution de soude caustique chauffée à 70°C permet de l’inactiver complètement. Mais cette méthode ne peut être employéee dans la préparation d’un vaccin car elle en constituants.

  • Engerix B (hépatite B)
  • Genhevac (hépatite B)

Trioléate de sorbitan

Focetria (grippe A-H1N1 2009) : non commercialisé actuellement

TRITON N-101 (Nonoxynol-101, Polyoxyéthylène branched nonylcyclohexyl ether)

Le Triton N-101 est un détergent de synthèse, aux propriétés antifongiques. Il sert en laboratoire de biologie à limiter la prolifération de certaines souches de champignons dans les cultures. Il est aussi utilisé pour purifier certains produits, notamment des vaccins.

 

TRITON X-100  (Polyéthylène glycol p-isooctylphényl éther )

Le Triton X-100, (octoxynol-9, octoxynol- 10), est un détergent de synthèse utilisé en biologie cellulaire et notamment dans l’industrie des vaccins pour digérer la membrane de la cellule et son contenu afin d’avoir accès au noyau de la cellule. Le Triton X-100 est toxique pour la cellule et génotoxique, il induit des mutations dans certaines plantes et dans des cultures de cellules humaines.

 

Trometamol (Tromethamine,Tris)

Le trometamol est utilisé en médecine comme alcalinisant de l’urine et du plasma sanguin. Il doit s’administrer par voie intraveineuse stricte en raison du risque de destruction de la peau. Le centre dans lequel se fait cette intervention doit disposer d’un matériel de réanimation respiratoire. Il est contre-indiqué dans les insuffisances rénales. Il est utilisé comme agent alcalinisant dans les vaccins.

  • Act-Hib (hiB)
  • Celvapan (grippe A-H1N1 2009)
  • Encepur (encéphalite à tiques)
  • Imvanex (variole)
  • Mencevax (méningite à méningocoque des groupes A, C, W135 et Y)
  • Nimenrix (méningite à méningocoque des groupes A, C, W135 et Y conjugué)
  • Rabipur (rage)
  • Pentavac (coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hiB)

Tyloxapol (Octylphénolpolyoxyéthylène )

Le tyloxapol est une combinaison de phénol, de formaldéhyde et d’éthylèneglycol. Il a des propriétés détergentes. Il fluidifie les sécrétions bronchiques. Il est toxique pour les cellules. C’est l’élément principal du Triton WR 1339, utilisé dans de nombreux laboratoires de biologie. Le tyloxapol diminue la concentration de vitamine E dans certains tissus. Il réduit l’activité de la lipoprotéinelipase, un enzyme qui intervient dans le métabolisme des graisses. Le Triton WR1339 est utilisé en laboratoire pour provoquer chez l’animal une augmentation des graisses dans le sang, tant du cholestérol que des triglycérides. Le tyloxapol est utilisé comme antiseptique dans certains vaccins.

 

Uracile

  • Vaccin Diphtérique et Tétanique adsorbé (diphtérie, tétanos, poliomyélite)

Urée

  • Varivax (varicelle)
  • Zostavax (zona)

Virus

Les virus qui se trouvent dans certains vaccins peuvent constituer un danger pour le vacciné et aussi, parfois pour son entourage. Ce peuvent être, par exemple, des virus vivants atténués utilisés pour la fabrication de certains vaccins. Mais ce peuvent aussi être des virus, qui, contaminant les cultures cellulaires destinées à produire les vaccins, se retrouvent, de façon non désirée et souvent même insoupçonnée, dans le produit final.

  • Danger provenant du virus utilisé pour la fabrication du vaccin : Le vaccin antipolio oral illustre bien ce danger. Le vaccin antipolio pris par la bouche contient des poliovirus vivants. L’OMS affirmait dans les années 60 que ce vaccin était extrêmement sûr. Le fait de donner ce vaccin par une voie d’administration qui semblait « naturelle », lui procurait une aura d’efficacité et d’innocuité. Mais les poliovirus vivants contenus dans les vaccins ont, comme tous les poliovirus, une grande capacité de multiplication. Après une vaccination orale, l’intestin du vacciné joue, pour le poliovirus, le rôle d’un parfait milieu de culture. Les poliovirus s’y multiplient puis sont excrétés dans les selles. Ils peuvent alors infecter les personnes vivant dans l’entourage du vacciné et se retrouvent en très grand nombre dans les eaux usées. Cette dissémination du poliovirus vaccinal a d’ailleurs été vue d’un très bon oeil car elle permettait de vacciner « indirectement » un grand nombre de personnes : toutes celles en contact avec les vaccinés récents et toutes celles en contact avec les eaux usées charriant d’innombrables poliovirus vaccinaux. Le but de cette vaccination était de stopper la circulation du poliovirus sauvage par la production, au niveau de la muqueuse intestinale, d’anticorps empêchant sa propagation. L’idée était de remplacer le «méchant» poliovirus sauvage qui pouvait parfois se montrer agressif pour le système nerveux central, par un « gentil » poliovirus vaccinal, un virus atténué ayant perdu sa neurovirulence. Mais les poliovirus vaccinaux vivants et atténués peuvent, malheureusement, par ce passage intestinal, reprendre de la neurovirulence et provoquer des paralysies. Les poliovirus vaccinaux, comme tous les poliovirus, ont en effet non seulement une grande capacité de se multiplier mais aussi une grande capacité de muter c’est-à-dire de changer les acides aminés constituant leur génome. Ils ont également une grande capacité de recombinaison, ils sont en effet capables de s’associer entre eux, de s’associer avec des poliovirus sauvages ou encore de s’associer avec d’autres virus présents dans l’intestin de l’être humain. C’est ainsi que des souches mutantes et des souches recombinantes de poliovirus se forment très fréquemment dans l’intestin de personnes qui ont reçu le vaccin polio oral, donnant lieu à une dissémination de poliovirus aberrants, dissémination qui débute déjà le deuxième jour après la vaccination, est maximale le quatorzième jour après celle-ci et peut persister plusieurs mois, voire plusieurs années comme, par exemple, chez certains immunodéprimés. Ces poliovirus aberrants peuvent avoir acquis dans l’intestin de leur hôte de nouveaux caractères de virulence. C’est ainsi que des épidémies de polio peuvent survenir dans des populations pourtant bien vaccinées, les paralysies affectant aussi bien les sujets non vaccinés que les sujets vaccinés. Ces poliovirus aberrants peuvent aussi favoriser d’autres types de paralysies, telles la paralysie faciale, la myélite transverse et la paralysie du syndrome de Guillain-Barré.
  • Danger provenant de virus présents dans le substrat de culture employé pour multiplier le virus vaccinal : Il ressort d’un congrès médical de 1968 consacré aux cultures cellulaires destinées à la production de vaccins « qu’aucun produit biologique n’est entièrement sûr ». En effet, aucune plante, aucun animal ni aucun être humain n’est exempt de virus et certains de ceux-ci sont cancérigènes. Les cultures cellulaires destinées à la préparation des vaccins sont donc susceptibles d’être contaminées par des virus plus ou moins dangereux qui risquent de se retrouver dans les vaccins. Bien souvent l’action de ces virus ne se fera sentir que des mois, voire des années après l’injection du vaccin. Il est donc illusoire de déterminer la sécurité d’un vaccin en se basant sur des études dans lesquelles le suivi post-vaccinal n’excède pas quelques jours ou quelques semaines.

L’histoire du virus SV-40, qui contamine le singe sans le rendre malade, est édifiante. Les vaccins polio sont pour la plupart produits sur des cultures de cellules de reins de singe. Celles-ci sont très souvent infectées par toutes sortes de virus. En 1992, on avait déjà dénombré dans ces cultures plus de 60 virus différents. Le nombre de ces virus augmentait avec le temps de détention de ces singes et dans la mesure où les conditions de leur capture et de leur transport avaient été stressantes. Parmi tous ces virus, le SV-40 a reçu une attention particulière car c’est, pour l’homme et certaines espèces animales, un virus oncogène, capable de provoquer des cancers. Or, ce virus a contaminé les vaccins antipolio jusqu’en 1963, date à laquelle il a été décidé de l’éliminer des vaccins. Ce virus SV- 40 résiste au froid aussi bien qu’à la chaleur et résiste également au formaldéhyde. Il a contaminé non seulement le poliovaccin oral, mais aussi le poliovaccin injectable. Le SV-40, contenu dans le vaccin polio injectable et oral, a ainsi contaminé des millions d’individus. Rejeté dans les selles des vaccinés qui avaient reçu le vaccin oral, ce virus a littéralement envahi la planète. Le SV-40 est capable de pénétrer dans nos cellules, de s’intégrer à notre ADN et de modifier notre génome cellulaire. Il peut se retrouver dans les globules blancs et être transporté dans tous les tissus par le sang, y compris dans les spermatozoides. Transmis par voie sanguine et sexuelle, le SV-40 peut se transmettre de parents à enfants. Alors qu’auparavant le SV-40 ne faisait pas partie des virus contaminant le genre humain, il est, depuis les vaccinations antipolio, devenu un facteur de cancérisation chez l’être humain. On retrouve maintenant le SV-40, ou des parties de celui-ci, dans des leucémies infantiles, dans des cancers osseux, dans des tumeurs bénignes ou malignes du système nerveux central, dans des adénomes hypophysaires et des adénomes de la glande parotide, dans des cancers de la thyroide, dans des cancers du col de l’utérus et dans des mésothéliomes qui sont des tumeurs cancéreuses très agressives de la plèvre du poumon, au pronostic quasi toujours fatal. Certains virus cancérigènes bien connus, comme le SV-40, sont maintenant éliminés des vaccins. Beaucoup d’efforts ont été accomplis pour éliminer aussi des vaccins le virus de la leucose aviaire qui peut contaminer les cultures cellulaires à base d’oeufs ou d’embryon de poulet. Cependant, malgré ces efforts, certains vaccins étaient encore récemment contaminés par ce virus. La contamination des vaccins par des virus, entiers ou fragmentés, est un problème constant et préoccupant.

 

Sources :