Extrait des pages 181 à 205 du livre « Unless Peace Comes – A scientific forecast of new weapons » (À moins que la paix ne vienne – Une Prévision scientifique de nouvelles armes) Copyright © Nigel Calder, 1968. Tous droits réservés.
Publié en 1968 en édition cartonnée et une édition Viking Compass de Viking Press, Inc., 625 Madison Avenue, New York, N. Y. 10022 Numéro de carte du catalogue de la Librairie du Congrès : 68-28023 Imprimé aux U.S.A. par The Colonial Press Inc.
Deuxième impression : décembre 1968 COMMENT DÉVASTER L’ENVIRONNEMENT PAR GORDON J.F. MacDONALD – États-Unis
Le professeur MacDonald est co-directeur de l’Institut de Géophysique et de Physique planétaire de l’Université de Californie à Los Angeles. Ses recherches englobent une diversité considérable de phénomènes naturels et ses intérêts professionnels s’étendent encore avec sa participation à l’élaboration des politiques scientifiques nationales. Il est membre du Comité Consultatif Scientifique « Président Johnson ».
PARMI LES FUTURS MOYENS d’atteindre des objectifs nationaux par la force, il existe une possibilité reposant sur la capacité de l’homme à contrôler et manipuler l’environnement de sa planète. Une fois atteint, ce pouvoir sur son milieu ambiant lui fournira une nouvelle force apte à causer d’énormes dégâts, sans discrimination. Notre compréhension actuelle primaire de la modification intentionnelle de l’environnement fait qu’on a du mal à imaginer un monde où l’on pratique la guerre géophysique. Ce pourrait être un monde où les armes nucléaires seraient effectivement prohibées et où les armes de destruction massive seraient celles de la dévastation écologique. Alternativement, je puis envisager qu’un monde de stabilité nucléaire résultant de la parité de tels armements soit rendu instable par le développement par une nation particulière d’une technologie avancée à même de modifier l’écosystème terrestre. Ou bien, des armes géophysiques peuvent intégrer l’armement de chaque nation. Comme je le développerai, ces armes sont particulièrement adaptées aux guerres clandestines ou secrètes.
La littérature de science-fiction contient moult suggestions sur les façons dont les guerres seraient menées si l’homme avait la capacité effective de modifier la météo, le climat ou les courants océaniques. Nombre de ces suggestions fictives, et autres débats plus sérieux, oublient de prendre en compte les limites de la nature. Jules Verne a donné une description détaillée du déplacement des calottes glaciaires, rendant ainsi plus équitables les zones climatiques du monde (Les Voyages extraordinaires ; Sans Dessus Dessous, Metzel, 1889). Verne proposait d’annuler l’inclinaison de 23 degrés de l’axe de la Terre, la mettant à angle droit du plan soleil-terre. Toutefois, comme Verne l’a ensuite correctement souligné dans un exposé, le gonflement terrestre à l’équateur stabilise notre planète et, même si on lançait un projectile de 180 000 tonnes, le déplacement produit ne serait que d’un dixième de micron. Le sénateur Estes Kefauver, candidat à la vice-présidence lors de l’élection américaine de 1956, redécouvrit la proposition d’origine de Verne et fut fortement préoccupé par le basculement de l’axe terrestre. Il rapporta que l’axe de la Terre pouvait, par suite de l’explosion d’une …
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