Association Évidence

« ASIA » – Syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants

Journal of Autoimmunity (2010)

Syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants

Auparavant, on pensait que les adjuvants ne présentaient que peu ou pas de danger particulier. Malheureusement, des études sur des modèles animaux et des humains ont démontré la capacité qu’ont par eux-mêmes certains d’entre eux de déclencher la réponse auto-immune et des maladies dysimmunitaires. L’adjuvant le plus étudié dans ce contexte est peut-être le Tétramethylpentadécane (TMPD) connu sous le nom de pristane, qui est capable d’induire une maladie de type lupus dans un modèle murin de lupus érythémateux systémique (SLE). Dans ce modèle animal, comme dans les maladies humaines, la production d’auto- anticorps et de lésions au niveau des organes d’excrétion (comme une maladie des reins) dépend de la voie de signalisation du récepteur d’interféron (IFN)-I. La vaccination d’animaux avec du pristane a accéléré la production d’IFN-I par les monocytes via la voie de signalisation par TLR-7 et la protéine d’adaptation MyD88. La vaccination avec un autre adjuvant, le squalène, a provoqué de l’arthrite chez les rats et la production d’auto anticorps associés au SLE chez les souris. L’adjuvant aluminique pourrait se trouver inclus dans des complexes immunitaires produits suite à la vaccination.