François Gervais est professeur émérite de l’université François Rabelais, de Tours, où il enseignait la physique et la science des matériaux. Ses recherches portent notamment sur la thermophysique, l’effet de serre, la réflectivité infrarouge et le ferromagnétisme. Il a à son actif 273 publications, dont 5 livres et 226 articles parus dans des revues à comité de lecture. Il rédige notamment un ouvrage consacré aux supraconducteurs (1999). Les supraconducteurs posent des problèmes dans le cadre de la théorie BCS, car celle-ci échoue à expliquer la persistance de la supraconductivité à de hautes températures et nécessite des ajouts théoriques pour expliquer un certain nombre de constatations empiriques. Il est lauréat du Prix Yvan Peyches de l’Académie des Sciences, titulaire de la médaille de bronze du CNRS (Thermodynamique) et officier dans l’ordre des Palmes académiques.
En 2011-2012, François Gervais s’est porté volontaire pour être examinateur du rapport AR5 du GIEC. Dans un livre publié en 2013, il « s’oppose à la conception univoque et réductrice qui fait du gaz carbonique le responsable de tous les maux » en matière de climat et dénonce les « exagérations alarmistes ». Il y discute notamment de la problématique propre aux effets de saturation de l’effet de serre. François-Marie Bréon, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS/UVSQ) et coauteur du dernier rapport du GIEC, ayant lu ce livre, dénonce dans un article paru le 28 octobre 2013 dans le journal Le Monde la présence dans ce livre « d’une série de manipulations, de citations détournées, de données fictives et de courbes tronquées ». François Gervais a répondu à ces critiques dans un droit de réponse paru lui aussi dans Le Monde du 28 octobre 20139 et de façon plus détaillée sur le web. Il a publié sur le sujet du changement climatique deux articles dans des revues à comité de lecture, un en 2014 et un autre en 2016.
Conférence-débat avec François Gervais, physicien, spécialiste de thermodynamique, dénonce la théorie officielle sur le réchauffement climatique. Primé par l’Académie des Sciences, il a récemment été choisi comme rapporteur critique par le GIEC.
L’INNOCENCE DU CARBONE – L’effet de serre remis en question
Sauver le climat pour mieux sauver la planète. Belle ambition dont la réalisation semble encore empêchée par un coupable unique, responsable de l effet de serre et du réchauffement climatique : le gaz carbonique. En effet, que ce soit dans le débat actuel sur la « transition écologique » et dans l ensemble des projets soumis par les autorités européennes ou dans les propositions de l acte III de la décentralisation, il est le grand coupable désigné à la vindicte et condamné par une taxation aveugle. Et si ce grand coupable était indispensable à la vie sur terre ? Et si la taxation systématique du « carbone » était une erreur funeste et que d autres approches étaient possibles ? Et si nous avions besoin de plus de science pour approfondir la question sur des bases véritablement solides ? À partir d un point de vue strictement scientifique qui n esquive pourtant pas le débat, François Gervais s oppose à la conception univoque et réductrice qui fait du gaz carbonique le responsable de tous les maux et interdit finalement de repenser à la fois les bases d une solidarité Nord-Sud plus juste et une politique énergétique ambitieuse.
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